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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 08:21

 

Présentation de l'éditeur :

Ce cahier de coloriage est une adaptation du livre de Jacinta Bunnell et Nathaniel Kusinitz intitulé « Sometimes the spoon runs away with another spoon » publié chez PM Press (éditeur américain). C’est un cahier de coloriage destiné aux enfants de 2 à 9 ans environ. Un cahier pour toutes et tous aussi.
Son thème principal est le genre. Il est accompagné de textes descriptifs et pédagogiques à destination des parents et des enfants.
Dans ce livre, il est mis en scène des situations de discrimination évoquant le genre (« gender ») : type de jouets, couleurs, centre d’intérêts, contes pour enfants, chansonnettes, etc.

Auteure : Jacinta Bunnel
Illustrateur : Nathaniel Kusinitz

Paru en octobre 2015

8,90

978-2-918647-57-7

Les éditions Goater sont une petite maison d'édition indépendante née en 2009 que j'ai découvert par ce cahier de coloriage sur le genre. Une maison que je vais suivre de près ! Notamment pour ses différentes collections : la collection bilingue français Langue des signes, la collection féministe, la collection LGBTI+ et bien d'autres...

 

Ce cahier m'a intrigué. Je l'ai trouvé drôle, fin et beau par dessus le marché! Tout simplement excellent. Les enfants seront agréablement surpris par ce cahier de coloriage.

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 22:08

 

Résumé de l'éditeur :

Incapable de maîtriser son pouvoir lié au feu, Cassandra, unique héritière d’une  famille noble, s’enflamme à la moindre émotion forte. Espérer mener une vie normale est impossible ! Lorsque la jeune fille entend parler d’une cure miracle à l’autre bout du royaume, elle supplie donc ses parents de l’y envoyer. Mais voyager dans des conditions normales est impensable quand on risque de se transformer en véritable torche humaine à chaque instant : Cassandra devra traverser le pays en chariot, plongée dans un baquet d’eau, escortée par un aventurier débutant doté du pouvoir de l’eau. Hélas, le manque d’expérience de ce dernier pourrait laisser l’héritière sans défense face aux bandits de grand chemin et aux animaux élémentaires qui rôdent le long des routes du royaume…

A partir de 15 ans

Paru en Mars 2017

Prix : 16,90

ISBN : 9782362312007

 

 

Mon avis

Accompagnée de sa cousine Kiana et de deux jeunes aventuriers chargés de sa protection, Cassandra part sur les routes avec le fol espoir d’en revenir guérie.

Enfin, elle pourra toucher et être touchée sans tout enflammer sur son passage - ou alors d'un feu bien différent. C’est au prix de mille dangers que les deux héroïnes devront défendre leur liberté, leurs droits et leurs idées. Et c’est ce corps, qu’elles redoutaient tant, qu’elles vont découvrir et laisser naître à la sensualité…

Un beau roman initiatique à mettre entre toutes les mains ! Je le recommande vivement à celleux qui s'interrogent sur la puberté chez les filles, le désir féminin, la menstruation... (et franchement je n'en connais pas beaucoup de romans ado qui parlent de menstruation!...) Pour moi, c'est un gros point fort. Les menstruations n'y sont pas taboues, mais, bien au contraire, mises à l'honneur.

Je l'ai adoré !

 

Je vais de ce pas me pencher sur les autres livres de cette auteure que je ne connaissais pas.

 

 

 

 

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 21:16

Description de l'éditeur : 

Dans la Louisiane des années 1960, Blancs et Noirs ne se mélangent pas. Ruby ne peut pas étudier à l’école près de chez elle, réservée aux Blancs : elle doit se rendre dans une autre école, bien plus loin de sa maison. Mais la ségrégation vit ses dernières heures et, à la rentrée de ses 6 ans, Ruby est la première enfant noire à intégrer une école de Blancs. L’hostilité de la population est immense et, arrivée en classe, Ruby est la seule élève… C’est le début d’une année terrible qui marquera sa vie.

Ruby Bridges a été érigée en symbole de la lutte pour les droits civiques, notamment en devenant le sujet du célèbre tableau de Norman Rockwell, The Problem We All Live With, où on la voit sur le chemin de l’école escortée par quatre marshalls fédéraux.

Avec le soutien d’Amnesty international

Album à partir de 9 ans
24 x 33 cm – 40 pages
Parution 2017
ISBN : 978-2-37273-032-7

 

Voilà une maison d'édition toute nouvelle et à suivre !

Nées en 2015 sous le signe de la longévité, les Éditions des Éléphants proposent des albums pour enfants qui cultivent toutes les qualités de l’éléphant. Force, grâce, intelligence, mémoire… se retrouvent au fil de nos livres.

 

 

C'est la rentrée !

Voilà l'occasion parfaite de se remémorer celle de Ruby Bridges racontée dans ce très bel album jeunesse Ruby tête haute.

Son auteure, Irène Cohen-Janca s'inspire ici du tableau de Norman Rockwell, The Problem We All Live With représentant une petite fille noire escortée par quatre fédéraux - "Députy U.S. Marshal" nous révèlent leur brassard.

Norman Rockwell, The Problem We All Live With, 1964

 

La couverture de l'album m'a lancé de puissants appels. Je ne pouvais pas ne pas le prendre, en ouvrir les pages et répondre à la question que se sont posés les enfants qui, comme moi, ont regardé ce tableau : Qu'a donc fait cette petite fille pour être encerclée par les forces de l'ordre ?

La réponse : Être une petite fille noire en 1960. Et vouloir entrer dans une école - jusqu'à présent - réservée aux enfants blancs...

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 22:00

 

grains-de-sel.jpg


        Pour la troisième année consécutive, me revoilà pour Grains de sel, le festival du livre et de la parole d'enfant ! Grains de sel est un salon d’éditeurs jeunesse qui dure quatre jours de 9h à 19h. Cette année, du jeudi 14 au dimanche 17 novembre 2013. J’y tiendrais moi-même un stand d’éditeur.


RTEmagicC_affiche-grains-de-sel-2013_03.jpg.jpg

      Bien que le boulot soit harassant, c'est pour moi un beau moment d'échanges en plein cœur du centre de la ville d’Aubagne. Les enfants et adolescents y sont nombreux et pourront y faire la rencontre des auteurs et des illustrateurs et participer à des ateliers gratuits autour des droits de l'enfant.

 Aubagne fait en effet partie des neuf « Villes-Lecture » proclamées par la préfecture de la Région PACA afin d’intensifier la lutte contre l’illettrisme, aux côtés d’Avignon, La Garde, la ville nouvelle de Fos, Carros, Gardanne, Port-de-Bouc, Berre-l’Étang et Grasse.


        L’année dernière, j’y ai rencontré Susie Morgenstern – qui n’est plus à présenter – et Florence Hinckel (Série La ligne 15, Talents hauts et Théa pour l'éternité, Syros, 2012) et bien d’autres. Cette année, je souhaiterai rencontrer Marion Brunet dont j’ai fait la présentation du roman ici.


On dénombre une belle liste d’éditeurs regroupés sur deux salons :

# Le Salon Shéhérazade - Espace Grimaud


• Actes Sud Junior
• Albin Michel
• L’Atelier du poisson soluble
• Autrement
• Bayard éditions
• Casterman
• DADA
• La Martinière

• Éditions courtes et longues
• Éditions du Rouergue
• Flammarion Père-Castor
• Frémeaux et associés
• Gallimard
• Gautier-Languereau
• Hachette
• Hélium

• HongFei Cultures
• L’Édune
• Les Fourmis rouges
• MeMo
• Milan
• Rue du monde
• Seuil
• Thierry Magnier

 

# Le Salon Gulliver • Espace des Libertés

 

• Bayard Presse
• Belin
• Benjamins Media
• Didier jeunesse
• Fleurus
• Hatier
• Hemma

• La Maison est en carton
• L’école des loisirs
• Magazine Georges
• Nathan
• Pocket
• Pluie d’étoiles
• Rageot

• Le Sablier
• Sarbacane
• Syros
• Talents hauts
• Tourbillon
• Usborne

 

 

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 21:51

 

Frangine Marion Brunet

       Quatrième de couverture

      Il faut que je vous dise... J'aimerais annoncer que je suis le héros de cette histoire, mais ce serait faux. Je ne suis qu'un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de ma famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l'enfance, et mes racines, même coupées.


     Tandis que ma frangine découvrait le monde, le cruel, le normal et la guerre, ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates.

 

     C'est à moi qu'il revient de conter nos quatre chemins. Comment comprendre, sinon ?

 
   Format: 135 x 215 mm sarbacane
Âge: Dès 13 ans
Nombre de pages: 264 pages
Parution: 6 mars 2013
Collection: Exprim'
ISBN: 9-782-84865-608-3
Prix: 14,90 €

 

Mon avis : J’ai découvert ce roman sur le site des éditions Sarbacane.

 

       Il m’a tout de suite plu et j’ai tout de suite voulu le lire.

      Pour le thème, d’abord : l’homoparentalité. Thème qui n’est pas souvent abordé dans la littérature jeunesse. Puis, pour le point de vue. On le voit dans le résumé, l’histoire est racontée non pas du point de vue des adultes mais de celui des enfants. Car l’intérêt premier, toujours évoqué dans tous les cas de familles « difficiles », est bien celui-là : l’intérêt de l’enfant ! Ici, Joachim et sa sœur, Pauline.

       Et alors que Joachim, lui, semble très bien vivre la situation, sa sœur, elle, n’en mène pas large. Mais, et c’est ce qui m’a attiré dans le résumé et m’a donné envie de lire ce livre, le malheur de Pauline ne vient pas du fait d’être née dans cette famille, sans papa, auprès de deux femmes… oh non! jusqu’alors Pauline vivait dans le monde des Bisounours ! non… le malheur n’apparaît qu’au lycée… et ce qui nuit réellement au bonheur de Pauline est la violence et l’hostilité du monde qu’elle découvre pour la première fois et que, dans sa naïveté enfantine, dans sa bulle de coton, elle n’avait jamais aperçu.

       Une fois le livre en mains, j’ai d’autant plus apprécié le fait que cette situation nous est contée par son frère. Et quoi de plus aimant qu’un grand frère ! Je parle en connaissance de cause. Et pour dire, – bien que n’étant pas née dans une famille homoparentale – j’ai connu, comme sans doute beaucoup d’entre nous, cette petite phase de persécution à l’école. Je me suis réellement reconnue dans le personnage de Pauline, tout comme j’ai reconnu mon frère dans celui de Joachim. Le point de vue du grand frère m’a donc touché d’autant plus personnellement. Ce point de vue me semble d’ailleurs cent fois plus efficace que s’il avait été celui des parents – pour la raison mentionnée plus haut, l’intérêt de l’enfant – ou même que s’il avait été celui de Pauline elle-même. Le désir de protection et l’extrême souffrance du grand-frère émeuvent d’autant plus. Je me suis donc plongée dans cet univers lycéen avec joie.


      Car, oui, malgré mon ton bien trop mélodramatique, Frangine est un roman plein d’humour, d’amour et de courage !


      Je recommande donc ce livre à TOUS ! Homos, hétéros, jeunes, ados, adultes, parent, enfant, fille, garçon, frère, sœur…


       C’est véritablement une petite perle ! Pour son premier roman, Marion Brunet a décidément tapé très fort. Je crois bien que je vais la suivre de très près. 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 16:43
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:02

sarbacaneAuteur : Davide Cali 

Illustrateur : Serge Bloch

Edition : Sarbacane, 2008



J'aime t'embrasser

          « J’aime t’embrasser ». Le titre, écrit à la main sur un petit morceau de feuille froissé et scotché sur la première de couverture, résume parfaitement ce petit livre blanc. L’ouvrage de Davide CALI et de Serge BLOCH est une véritable déclaration d’amour sous sa forme la plus simple : un baiser.


                Tout y est simple mais tout y est dit. Très peu de couleurs le composent : un stylo noir, un fond blanc et un rose qui honore les noms des auteurs et qui colore les joues de l’amoureux qui embrasse sa dulcinée. Car tout n’est que baiser. Un baiser sur la première de couverture, un autre sur la quatrième et une multitude au fil des pages.  double j'aime t'embrasser

          

dos j'aime t'embrasser                 

                             

         Le trait de Serge BLOCH est simpliste, abstrait et parfois digne de Picasso.

            Ce très bel ouvrage jeunesse donne envie de coller partout ces petits morceaux de feuilles froissées où deux amoureux s’embrassent. Car ils s’embrassent partout, tout le temps et dans n’importe quelle situation. Davide CALI ne manque pas d’humour et d’imagination pour cela et dans les bisous que lui et Serge BLOCH dépeignent, on reconnait, avec un doux souvenir, les propres bisous que l’on a déjà soi-même échangés.

J'aime t'embrasser en sachant

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 00:55

 

bartleby-melville-h.jpg Résumé de l'éditeur :

“Je préférerais ne pas” ("I would prefer not to") : telle est la réponse, invariable et d’une douceur irrévocable qu’oppose Bartleby, modeste commis aux écritures dans un cabinet de Wall Street, à toute demande qui lui est faite. Cette résistance absolue, incompréhensible pour les autres, le conduira peu à peu à l’isolement le plus total. Bartleby, s’il n’a pas l’ampleur de Moby Dick et Pierre ou les ambigüités compte pourtant parmi les écrits les plus importants d’Herman Melville (1819-1891). Les thèmes existentiels de ses romans d’aventures y sont transposés, avec une tension comparable, dans la simple histoire de la vie d’un employé.

 

 

Mon avis :

 

         « Vous êtes donc décidé à ne point faire droit à ma requête… une requête dictée par l’usage commun et le sens commun ? »

 

 

        Voilà ce qu’oppose le narrateur ébahi à son copiste Bartleby que rien ne semble vouloir décider à effectuer ses tâches. Il est vrai, quoi de plus difficile que de convaincre l’homme le plus assuré et serein ? Bartleby est de ces hommes à la résistance tranquille et inébranlable. Bien que d’une politesse exemplaire, il s’accorde le droit de n’apporter aucune explication et aucun argument à ses refus de travailler pour son employeur.

 

             « C’est un fait assez fréquent que, si un homme se voit contrecarrer d’une manière toute nouvelle et violemment déraisonnable, il commence à être ébranlé dans ses convictions les plus patentes. »

 

            L’originalité est en effet le moyen le plus désarmant par lequel un homme pourrait opposer son refus. Le narrateur d’Herman Melville, qui est connu comme « un homme éminemment sûr », n’aura ainsi pas su réagir face à l’être en marge qu’était son copiste Bartleby dont l’originalité résidait dans ses refus toujours constants qui ne l’amenaient pourtant jamais à se départir de la plus calme et sereine politesse.

 bartleby melville

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 00:25

chroniques martiennes    

        Les Chroniques martiennes, considérées comme un grand classique de la science-fiction, ont été le plus grand succès de Ray Bradbury. Elles constituent en effet le premier numéro de la collection « Présence du futur », collection de romans de science-fiction chez Denoël. A la mort de cette collection, la collection « Folio SF » de Gallimard, initiée en 2000, reprend beaucoup de leurs classiques, dont les Chroniques martiennes, en 2001. Plus d’un demi-siècle après leur première publication, les Chroniques martiennes vivent toujours.

 

    Publiées aux Etats-Unis en 1950 chez Doubledag, traduites en français par Henri Robillot en 1954 chez Denoël, puis par Jacques Chambon dans une nouvelle édition, chez Denoël, en 1997, les Chroniques martiennes constituent un recueil de faits donnés sous forme de nouvelles dans un ordre chronologique. Dans l’introduction qu’il en fera dans l’édition de 1997, Bradbury parle d’un « recueil-de-nouvelles-cherchant-à-passer-pour-un-roman ». Dans les anciennes éditions, les faits s'étendent de Janvier 1999 à Octobre 2026. A partir de l’édition de 1997, les faits datent de Janvier 2030 à Octobre 2057, projetant le récit trente et un ans dans le futur par rapport aux dates d’origine, afin que l’histoire se déroule toujours dans le futur du lecteur.

 

pommes d'or du soleil bradbury         Marie-Christine Forest  détient le copyright du visuel de la couverture. Elle a illustré d’autres titres de la collection et de Ray Bradbury, comme Les Pommes d’or du soleil qui partagent avec cette œuvre le même second plan de l’illustration. Au premier plan, les personnages, sur la scène d’un théâtre, diffèrent d’une œuvre à l’autre, le second plan est le même : les mêmes martiens et le même homme en combinaison spatiale faisant un baisemain à une martienne.

     Par cette conservation du second plan, Marie-Christine Forest donne à cette atmosphère martienne un aspect connotatif de l’auteur. Une des nouvelles des Pommes d’or du soleil, « Le Désert semé d’étoiles », est d’ailleurs ajoutée dans l’édition de 1997 des Chroniques martiennes sous le titre « Les Grands Espaces ».

 

     Dans les anciennes éditions, il n’existe aucune préface, introduction ou postface, aucun avant-propos, prologue, préambule ou avertissement et aucune note. L’entrée dans le monde de Bradbury est immédiate. C’est en 1997 que Ray Bradbury ajoute une introduction écrite par lui-même, « Green Town, quelque part sur Mars ; Mars, quelque part en Egypte. ». Ce chiasme dans le titre illustre bien la vision qu’il a de son oeuvre. Pour lui, il existe un réel va-et-vient entre Mars et la Terre.  Il est catégorique : bien que perçu comme de la science-fiction, son recueil n’en est pas car il n’écrit pas sur l’avenir mais sur le passé comme il l’exprime lui-même dans l’introduction de l’édition de 1997 :

 

             Comment se fait-il que mes Chroniques martiennes soient souvent considérées comme étant de la science-fiction? Cette définition leur convient mal. […] Très bien, alors, les Chroniques c'est quoi ? […] Si c'était de la science-fiction bon teint, rigoureuse sur le plan technologique, elle serait depuis longtemps en train de rouiller au bord de la route. Mais comme il s'agit d'une fable indépendante, même les physiciens les plus endurcis de l'Institut de technologie de Californie acceptent de respirer l'oxygène que j'ai frauduleusement lâché sur Mars.

 

         Cette invasion de la planète Mars, rendue nécessaire pour la survie de tous, en raison de la guerre qui se déroule sur Terre, montre ce qui aurait pu constituer le futur de l’homme. En effet, Bradbury rédige les nouvelles de ce recueil à partir de 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

           Ainsi, bien que la question de la pertinence du changement de dates associées au texte puisse se poser, il est essentiel de comprendre que pour Bradbury, la guerre étant universelle et atemporelle, le changement de date n’a aucune incidence sur la perception de la guerre.

  

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:14

Illustration de couverture : Gérard Lo Monaco
Conception graphique : Les Associés réunis
Traduit de l’anglais (Australie) par Valérie Le Plouhinec
 

Une-tribu-dans-la-nuit-Glenda-Millard.jpg

       Quatrième de couverture, résumé :

 

          Skip est un adolescent solitaire et artiste. Balloté d’une famille d’accueil à une autre, il fugue dans la rue jusqu’à ce que Billy, un vieux SDF, l’accepte à ses côtés. Mais la guerre éclate : lorsque la ville est bombardée, Skip et Billy tombent sur Max, un petit garçon désemparé, seul dans les décombres. Tous trois se réfugient alors dans un parc d’attractions abandonné. La survie, faite de débrouillardise et de jeux, s’organise. Et Skip se sent de plus en responsable de Billy et de Max. Vient le jour où paraît Tia, ballerine d’à peine quinze ans, avec son nourrisson dans les bras. Comment sera-t-elle accueillie par cette famille insolite ? Et comment pourront-ils, tous ensemble, affronter des lendemains aussi incertains ?
 

 

 


             Pourquoi avoir choisi ce titre des éditions Helium ?


helium é             Je voulais choisir un titre à lire pour mon stage en librairie pour savoir ce que je vendais et ce que je conseillais aux clients et sa première de couverture aux couleurs éclatantes m'a tout de suite plu. Assise dans la librairie -alors qu’il n’y avait pas de clients-, je ne pouvais m’arrêter de le lire. A la fin de la journée, j’ai fini par l’emporter chez moi.

 


                Mon avis


         J’ai tout de suite été captivée par les premières lignes de ce roman. Avec une franchise et une simplicité déconcertantes, Skip nous fait part de son quotidien difficile sans jamais s’apitoyer sur son sort. Il existe toujours une solution et il ne manque que le courage et la persévérance pour la trouver. Skip est un homme d’action qui, malgré la peur, lutte toujours. C’est la force de l’espoir que Glenda Millard a voulu illustrer dans son roman, incarnée par cet adolescent, Skip, à la justesse et à la spontanéité d’un adolescent aux pensées d’un adulte.
        Toutefois, cet adolescent solitaire qu’on avait suivi au début du roman se retrouve pris dans une guerre surgie d’on-ne-sait-où et contre laquelle il faut lutter. Ce roman m’apparaît presque comme coupé en deux histoires différentes.  Alors qu’on achève le roman en l’ayant réellement apprécié, on constate qu’on aurait aussi voulu lire la suite de la ‘’première histoire’’, avant que cette guerre n’arrive.


Il est tout de même très agréable à lire. Ce roman est classé à partir de 11 ans mais un amateur de romans de tout âge peut le lire.

 

 

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