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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 00:14

Résumé de l'éditeur :

Hospitalisé après une tentative de suicide, Sei se réveille sur une île apparemment désertée. Mais il découvre vite qu'il n'est pas seul du tout, et que cet endroit est en fait utilisé par la société japonaise pour se débarrasser des individus suicidaires dont elle ne souhaite plus assumer le coût. Dans cet environnement oppressant, certains mettent définitivement fin à leurs jours, tandis que d'autres choisissent de recommencer à zéro. Mais tous ont en commun une grande fragilité psychologique, et vivre ensemble, survivre ensemble, deviendra vite une lutte permanente.

9782820302359

Paru en 2011

7,99

Mon avis

C'est en stage en librairie BD-manga en 2011 que j'ai découvert ce manga le jour de sa sortie. En 17 tomes, série complète aux éditions Kaze, ce manga est celui que je préfère parmi tous. Si vous ne devez lire qu'un seul manga dans votre vie, pour moi, c'est celui-ci.

Les dessins de Kouji Mori m'ont particulièrement plu. Ils sont durs, crus, on est bien loin du héros au physique avantageux. J'oserais même dire que le héros est souvent laid. L'absence totale d'expression faciale ne fait que traduire le vide immense qui a envahi sa tête, lui qui a essayé de se suicider. C'est un sujet fort, dur. On tremble et on frémit avec les personnages. On côtoie leur désespoir, puis on éprouve leur révolte et on se rebelle.

"Si je ne peux pas mourir, je n'ai alors pas d'autre choix que de vivre."

Et il va se donner les moyens de le faire, au sein de cet environnement hostile, avec une force et une volonté qui lui avait manqué durant sa vie passée.

 

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 14:06

Résumé de l'éditeur

Le jour se lève sur la ville. Debout tout le monde ! C’est l’heure d’aller à l’école ! Pour Bonhomme aussi, il est temps de se réveiller. La nuit a été glaciale. Et Bonhomme vit dans la rue.

Son nom ? Il ne sait plus…

De 5 à 7 ans

Collection Pastel - ISBN: 9782211228435 

Paru en janvier 2017

11,50€

Mon avis

C'est avec le très beau coup de crayon de Claude K. Dubois que Sarah V. nous raconte la bouleversante rencontre entre un sans-abri et une petite fille. Un sans-abri qui voudrait nous parler de lui, de sa vie avant la rupture sociale, la descente aux enfers. Mais un sans-abri qui à force de rejet et de solitude a oublié son nom...

Les très belles aquarelles de Claude K. traduisent le brouillard qui l'entoure et le coupe aux regards et à l'attention des autres. Il n'est plus qu'une forme indistincte, dans le coin de la page, dans le quotidien des passants qui vaquent à leurs occupations, vont à l'école, au travail. C'est cette cohabitation qui est décrite dans cet album, ce bonhomme qui fait partie du paysage urbain mais qui dérange : « Mamaaaaaaaaaaaaaaan ! Il pue, le monsieur ! »

Seul un enfant pourra percer ce brouillard opaque.

 

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 00:33

Résumé de l'éditeur

Un petit garçon questionne l'éducation religieuse que lui impose sa mère pour comprendre l'absence de son père. Une fiction drôle et émouvante sur la société moderne, la religion et la tolérance.

Tao, 8 ans, vit seul avec sa maman. Souvent, pendant qu’elle se cache pour pleurer, le petit garçon s’ennuie.

Alors il dessine la Bible dans son cahier, parce que sa mère dit que « toute la vérité et toutes les réponses y sont ». Sauf que Tao n’y trouve pas de réponse à l’absence de son père ni pourquoi sa maman lui dit que Dieu ne l’aime pas. Lui, il l’aime, son papa… Et s’ils avaient tort ?

Paru en octobre 2016 

ISBN : 9782756063829

16,50 €

 

Mon avis

Davy Mourier et Camille Moog illustrent ensemble la bande dessinée. Les dessins de Camille Moog narrent l'histoire de Tao qui essaient de suivre et surtout de comprendre les enseignements religieux de sa mère. Et ce n'est pas tâche aisée. Mais pour mieux y parvenir, Tao aime dessiner ce qu'il comprend de la Bible dans son petit cahier à Bible. Et c'est là que l'on reconnaît le coup de crayon de Davy Mourier.

C'est à travers les yeux d'un enfant que Davy Mourier questionne les textes bibliques. Certaines pages de ce cahier m'ont fait mourir de rire. Car totalement innocentes et sincères, elles posent de vraies questions. Auxquelles la mère de Tao, dans sa douleur, refuse de répondre.

Car pourquoi Dieu, qui est amour, n'aimerait-il pas son papa ? Sa mère doit bien se tromper quelque part...

 

J'ai adoré cette BD et je la recommande.

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 00:00

Résumé de l'éditeur :

Pour Max, le monde était divisé entre les Avec-zizi et les Sans-zizi, et, bien sûr, les premiers dominaient les seconds. Mais, Zazie, la nouvelle de la classe, dessine très bien, joue au foot, sait monter aux arbres et gagne à chaque fois qu'elle se bat ! Aurait-elle un zizi, elle aussi ? Max profite d'un après-midi à la plage où Zazie et lui ont oublié leur maillot de bain pour en avoir le cœur net...

Un regard malicieux tout en finesse, sur la première découverte de la sexualité.

5,90 €
Dès 6 ans, Paru en juin 2011
ISBN : 978-2-09-253492-2

 

Mon avis

Les éditions Nathan bousculent les idées reçues avec ce titre de la série « Mademoiselle Zazie » dont l'héroïne est présentée comme « la chipie qui n'a pas froid aux yeux ».

L’auteur Thierry Lenain souhaite ici offrir une série qui aidera les « Avec-zizi » à arrêter de se croire les plus forts pour que le monde tourne un peu plus rond. On retrouve donc Max, qui vit dans le monde des Avec-zizis, qui chahutent et se battent, bien loin du monde des Sans-zizis, qui font de la corde à sauter et qui pleurent tout le temps. Puis arrive Zazie. Elle, elle ressemble à une Sans-zizi, mais elle fait que des trucs d’Avec-zizi, elle se bat, elle joue au foot, elle grimpe aux arbres et ne dessine pas de fleurs mais des mammouths. Mince, se dit Max, qui peut-elle bien être ?

De plus en plus d’éditeurs proposent des ouvrages qui sortent un peu du schéma habituel. Thierry Lenain use de beaucoup d’humour et d’un langage franc et direct pour s’adresser aux enfants, créant des situations très cocasses.

J'ai pu présenter moi-même ce titre à une classe de CP durant mes études pour un atelier. Observer les réactions des enfants à la lecture de ce livre est très enrichissant. D'abord, le fait de participer à l’histoire, en énonçant le mot "zizi" toutes les fois qu’il l’est requis, plaît grandement aux enfants. Ensuite, les enfants sont captivés et prêts à tout pour résoudre l’énigme : A-t-elle un zizi ou pas ? Comment une Sans-zizi pourrait-elle avoir un zizi ? ce n’est pas logique ! et si non, comment une Sans-zizi peut-elle faire des choses que seul un Avec-zizi peut faire ?

Ce livre parvient en quelques pages à poser la question de l’égalité fille/garçon dans un langage plein d’humour. Il s’agit d’un merveilleux moyen de contrer le mépris de garçons qui ont encore du mal parfois à comprendre que le monde se partage à égalité entre filles et garçons. Il peut s’agir aussi d’une bonne introduction à des activités de découverte du monde, notamment sur la question, parfois difficile à traiter de la reproduction sexuée.

 

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 01:05

 

Résumé de l'éditeur :

Léonard a dix ans et se pose des tas de questions, il voudrait comprendre ce que veut dire « être de gauche », savoir si « de droite » ça existe et si on a une plus belle vie quand on est « de gauche » Pour répondre à toutes ces questions, il y a Grand-Pierre. Grand-Pierre qui bougonne un peu et s’emmêle les pinceaux mais qui permet à Léonard d’y voir plus clair. Grâce à lui, Léonard va comprendre ce que sont les goûts et les sensibilités, savoir enfin comment distinguer un poulet de gauche et un poulet de droite et pourquoi la chantilly est résolument de gauche…

Un texte plein d'humour et de poésie, un dialogue tendre et truculent entre un grand-père et son petit fils, pour répondre aux grands "pourquoi" de la vie.

Paru en 2011

ISBN 978-2-330-00138-4
23,40€

Livre CD audio

 

Mon avis :

Des années plus tard, j'aimerais encore présenter le premier disque pour enfants de Vincent Delerm parce que tout n'est pas encore très clair... Qu’est-ce qu’être de gauche ? De droite ? Comment choisit-on ? Heureusement que Grand-Pierre (interprété par Jean Rochefort!) est là pour tout nous expliquer !

Et Grand-Pierre est catégorique : rallonger le chemin en rentrant pour passer devant la statue qui ressemble à tonton Jean-Pat, c'est de gauche !

 

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 21:35

Résumé de l'éditeur :

Elle a 15 ans et se trouve vraiment idiote. Comment a-t-elle pu croire que ce garçon de 21 ans pouvait s'intéresser à elle, avoir envie d'elle ? Pourtant il l'a dit, elle l'entend encore chuchoter à son oreille : « Bientôt, nous passerons toute la nuit ensemble toi et moi, et nous ferons l'amour. » Aucun garçon ne lui avait dit une chose pareille ; alors elle veut y croire, même si elle a l'a vu en embrasser une autre. Elle a tant et tant écrit dans sa tête le film de cette première nuit d'amour qu'elle refuse d'y renoncer.

Un texte sensible qui saisit l'émotion toute particulière d'une première nuit d'amour.

Dès 15 ans
Paru en 2011
ISBN 978-2-330-00000-4
 7,80 €

 

Mon avis

A l’âge de 15 ans, Clara, l’héroïne de Frédérique Deghelt s’apprête à vivre sa première nuit d’amour. Et alors même qu’elle ne peut s’empêcher de se comparer aux autres, c’est une première fois qu’elle ne négligera pas.

Notre demoiselle, romantique et innocente, au contraire de ses amies du même âge qui parlent de sexualité de façon bien trop technique pour le cœur tendre qu’elle est, rêve de sa première nuit. C’est un texte très sensuel, très doux, très tendre. Loin de toute vulgarité, sans doute est-il le livre qui donne voix à l’adolescence féminine de la plus belle des façons.

L’auteur parle de désir, de fantasmes, de peur et de déceptions. Ce sont les appréhensions de toute jeune personne qui découvre la sexualité. Le lecteur plus ou moins jeune pourra s'y retrouver.

Frédérique Deghelt n’hésite pas à laisser son personnage parler avec franchise, à développer l’acte sexuel. Tout est raconté selon le point de vue de l’héroïne, qui ne comprend pas elle-même les sensations qui l’envahissent.

Peu de romans pour adolescents évoque la première expérience sexuelle et les angoisses qui l'accompagnent, voire en constitue l'objet essentiel de la quête du jeune héros.

 

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 20:41

Résumé de l'éditeur :

Valentin a sept ans et demi. Le jour de la rentrée en CE1, la maîtresse propose de parler des métiers. Valentin est bien embarrassé parce que ça fait rire tout le monde que sa mère soit maire (de la ville) et que son père soit père (au foyer). Alors, il propose à ses parents une expérience : échanger leurs rôles pour une journée.

Des romans pour les 6-11 ans garantis 100% sans sexisme !

I 9782362661730

Illustratrice : Pauline Duhamel

Paru en 2008

Dès 6 ans

7

 

Ici, j'en profite pour vous présenter non seulement mais aussi cette maison d'édition  indépendante créée en 2005, qui publie des livres pour la jeunesse, des livres percutants, forts, drôles, qui bousculent les idées reçues. Elle se montre attentive à toutes les discriminations et au sexisme en particulier. Elle compte de nombreux titres destinés aux enfants dès 2 ans et jusqu'aux ados.

Ma mère est maire fait partie de la collection  « Livres et gaux ». Dans cette collection, les héros peuvent être des héroïnes, les mères peuvent être maires (de la ville) et les pères des pères (au foyer), les garçons peuvent jouer à la cuisine et les grenouilles battre à plate couture les crapauds...

 

 

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 22:06

Résumé de l'éditeur :

1845. Montréal s’étend au rythme des arrivées d’immigrants et des nombreuses naissances.
Léonie, sage-femme, accompagnée de sa fille Flavie, met ses talents et son savoir au service de toutes les mères, riches ou pauvres, mariées ou non. Esprit moderne, elle aspire à changer les mentalités : faire évoluer le statut des femmes, permettre à chacune d’entreprendre les études qu’elle souhaite.
Un nouveau monde se lève. Mais pour que les accoucheuses y obtiennent la reconnaissance qu’elles méritent, il leur faudra lutter avec fierté contre le poids de l’Église conservatrice et l’emprise corporatiste des médecins.

9782266247238

 

Mon avis

C'est un très grand roman que nous offre Anne-Marie Sicotte. D'abord des personnages féminins forts. On suit Léonie, qui souhaite remettre à l'honneur le travail de sage-femme face à la domination des médecins. Pour cela, elle luttera envers et contre tout pour créer dans le Montréal de 1845 une école de sages-femmes. Puis sa fille Flavie, qui, comme sa mère, souhaitera embrasser le métier de sage-femme. Puis, voyant plus grand, Flavie n'aura de cesse de se battre tout au long de sa vie pour s'imposer en tant que femme dans ce milieu dominé par les hommes : la médecine.

L'écriture d'Anne-Marie Sicotte est très juste pour développer le monde et les mentalités de chacun dans leurs plus fins aspects. Elle nous décrit des personnages masculins aux réflexions toujours plus poussées sur la place de la femme, de leur femme, dans le couple, les revenus de la maison... Chaque changement d'air est perceptible, chaque vibration : le court instant durant lequel Flavie est acceptée par ses pairs masculins, étudiants en médecine, comme leur égale, avant qu'une autorité brimante pénètre les lieux et renverse la vapeur sans mot dire.

La magie d'Anne-Marie Sicotte ne s'arrête pas là. Je ne suis jamais allée au Canada et je peux vous dire que pendant ma lecture j'avais tantôt envie de prendre le prochain billet avion, tantôt l'impression de déjà connaître Montréal comme ma poche. Mais le Montréal de 1845. Ce qui est un peu déroutant. De même, en tant qu'historienne et anthropologue, Anne-Marie Sicotte nous brosse un fidèle portrait de l'Église conservatrice questionnée sans cesse par Flavie et sa mère. On en apprend également énormément sur le métier d'accoucheuse, les méthodes d'accouchement mais aussi d'avortement, le respect dû à la femme qui accouche, les erreurs de médecine commises, le pouvoir usurpé de certains médecins...

 

En bref, lisez les !

C'est une trilogie dont je ne tarirais pas d'éloges.

 

 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 22:50

Résumé de l'éditeur :

Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d’aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n’empruntera cette identité que le temps d’une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s’attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s’immiscer dans la vie de l’autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu’à ce qu’il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu’il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu’un qu’il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour… Une romance captivante, qui tente de décrypter ce sentiment complexe qu’est l’amour, à travers le destin de ces deux héros que tout semble vouloir séparer. Ou comment parvenir à aimer lorsque l’on est condamné à ne vivre qu’au présent…

A partir de 12 ans

9782361931735

17 €

 

 

 

C'est sur le site des éditions Les Grandes Personnes que j'ai découvert ce titre dont le résumé m'a fait rêver. Je m'étais promis de me le procurer et c'est chez une amie chez qui je passais la nuit que je l'ai vu sagement posé. Pour tout dire j'étais en train de me brosser les dents quand j'en ai reconnu la couverture. J'étais toute excitée de le trouver ici, ce qui a donné quelque chose de tout à fait incompréhensible avec du dentifrice plein la bouche... En bref, se prêter des bouquins entre amis, c'est bien ! (sans oublier de les rendre, bien sûr...)

Eh bien je n'ai pas été déçue!

A change de corps tous les jours, s'adapte à chaque vie, respecte ses hôtes. Une vie  peut être ruinée en une seule journée. A s'attelle ainsi à suivre rigoureusement le quotidien de son hôte de manière à ne jamais perturber le cours des choses. Son passage ne doit laisser aucun impact.

La question de l'identité est finement posée. C'est particulièrement intéressant de suivre ces vies toutes plus différentes les unes que les autres de l'intérieur : corps mince, sportif, en surpoids, anorexique, boulimique, drogué, dépressif...

Mais aussi féminin, masculin, aimant les hommes, les femmes... A a connu toutes les sexualités, toutes les identités sexuelles et ne se sent finalement ni homme, ni femme. A est, c'est tout. A aime Rhiannon. Et dans tous les corps possibles, A essaiera de la rejoindre pour former avec elle aujourd'hui un couple hétéro, demain un couple homo.

 

J'ai adoré ce roman. Je le recommande vivement.

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 19:34

Résumé de l'éditeur :

Claire, trentenaire, infirmière en néonatalogie, voit défiler ses relations amoureuses et désespère de construire un couple – le vrai, le bon, l'idéal. En choisissant de vivre avec Franck, elle croit enfin y être arrivée. Mais la réalité standardisée de ce qui l'attend n'est pas à la hauteur...

Aude Picault aborde avec grâce et humour des thèmes essentiels aux femmes d'aujourd'hui : le couple, le désir, la recherche de soi, la jouissance, etc. Remarquable !

9782205073157

Paru en janvier 2017

17,95 €

 

Mon avis

Les éditions Dargaud ne sont plus à présenter et c'est une excellente BD qu'ils nous proposent ici. On suit Claire dans sa recherche du bonheur à travers la vie de couple et la maternité.

On est avec elle aussi bien lors de ses nombreux rendez-vous amoureux ratés que dans son quotidien de célibataire : au travail, lorsqu'elle fait ses courses, ses soirées au chaud sous la couette avec une petite tisane... Et c'est justement dans ce quotidien que les dessins d'Aude Picault sont les plus parlants ! Un panneau publicitaire sur le Salon du Mariage au coin de la rue, le kiosque à journaux avec des magazines aux couvertures promettant mille trucs et astuces pour faire durer son couple... L'idéal standard représenté par le couple mais aussi la maternité, l'"instinct maternel", le bonnet de bébé pour fille ou pour garçon...

Ce sont des femmes comme Virginia Woolf (Une chambre à soi) et Elisabeth Badinter (L'amour en plus) qui ont inspiré Aude Picault pour sa BD. Et c'est avec humour qu'Aude Picault nous enjoint à repenser la notion de bonheur et de couple.

 

A ne pas manquer !

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