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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 00:51

 

Le-dessous-des-choses-ABITAN-Anne-Marie.jpg

 

           Quatrième de couverture, résumé :  

    Mathilde balaie la terrasse, sans savoir qu'un cadavre attend, sous le carrelage. Voilà que les os remontent à la surface. Justin ne veut pas qu'on en parle. 

 


Pourquoi avoir choisi ce roman ?

C’est en octobre 2011, à la fête du livre d’Aix-en-Provence que je me suis procuré ce petit livre. Alors que je le feuillette, une femme se lève devant moi pour m’en dire quelques mots… Je découvre alors que c’est l’auteur… Enchantée !

 

       Elle me présente la particularité de son récit : les faits se déroulent dans la ville d’Aubagne. C’est un détail, me direz-vous, et c’est l’impression que le petit encadré aux écritures noires sur fond orange, Polars à Aubagne et ailleurs, m’avait donnée... Mais cette particularité ne nous apparaît pleinement qu’à la lecture de l’œuvre. Comme me l’a dit l’auteur, Anne-Marie ABITAN, ce polar est écrit de telle sorte que tout habitant ou toute personne ayant déjà visité Aubagne puisse reconnaître les lieux dont elle fait mention dans l’œuvre.


Editions NyktaC'est d'ailleurs la particularité de cette collection des Editions Nykta, chaque roman s’approprie une ville.  

 

          Le dessous des choses d’Anne-Marie ABITAN présente donc la ville d’Aubagne dont on reconnaîtra la rue du Four, la rue Rastègue et la rue Hoche. Je serai où tu veux de Maryvonne RIPERT sera, lui, un polar à St-Genis-Laval. Attache ton gilet pare-balles, ma puce de Thierry BRUN à Senones. La mort, comme un service de François JOLY à Vienne. Le Petit Salaud aux Antilles de Bernard FORAY-ROUX en Martinique etc.

               Le principe de cette collection est donc de faire vivre ces romans dans des lieux bien définis. Mais outre les noms des rues, la ville est représentée par ses habitants, notamment dans leur langage. Ainsi on retrouve un langage typique des habitants de la ville d’Aubagne : des mots, des expressions qui seront présentés en italique, « ce testard », « espincher », « Ah ! ça », « minotte », « bisquer », « Bonne Mère des Anges », « tè », « Coquin de sort ! », « fadade », « une belle panade ».

Faisant mes études dans la ville d’Aix-en-Provence et étant une habituée de Marseille, ce langage de la Provence ne m’est pas totalement inconnu. Certains mots et certaines expressions m’échappent cependant…

 

Ce procédé est très plaisant à tous points de vue.

-          Lorsque ce langage nous est familier, il est plaisant de le retrouver dans un roman. Il est d’ailleurs intéressant de s’apercevoir que l’on ressent parfois les mots et expressions de notre ville comme des mots du français courant. Ce sont des mots que l’on emploie tous les jours et l'on est bien surpris de les trouver soulignés en italique dans ce roman. 

 

-          Lorsque ce langage nous est inconnu, les romans des Editions Nykta nous font véritablement voyager au cœur de la ville. C’est une réelle visite guidée par ses habitants les plus authentiques. 

 

Je conseillerais donc ce livre et tous ceux de la collection Petite Nuit des Editions Nykta à tout le monde : aussi bien aux familiers de la ville qu’à ceux qui n’y ont jamais mis les pieds mais qui sont curieux de la découvrir.

Je vais moi-même me procurer d’autres livres de ces éditions de ce pas.

 

 

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